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Le film de la vie
La vie est comme un livre plein d’images
A chacun de nous d’écrire sa propre page
Contrairement à un disque ou à une clé
Elle ne peut être formatée
Comme un mail envoyé
L’on ne peut, effacer l’acte posé
Mais comme par un second mail, l’on peut tout corriger
Les actes manqués de la vie, nous pouvons avec sagesse, rattraper
Steve B.
Tokyo, le 15 Septembre 2013
J’en veux plus
J’en veux plus, plus et encore plus
J’en veux plus pour mon pays
J’en veux plus, plus et plus encore
Plus de stabilité pour mon pays
J’en veux plus, plus et encore plus
Plus d’unité pour mon pays
J’en veux plus, plus et encore plus
Plus d’amour pour mon pays
J’en veux plus, plus et encore plus
Plus de développement pour mon pays
J’en veux plus, plus et encore plus
Plus de respect pour mon pays
J’en veux plus, plus et encore plus
Plus de fierté pour mon pays
J’en veux plus, plus et encore plus
Plus de pardon dans mon pays
J’en veux plus, plus et encore plus
Plus d’honnêteté dans mon pays
J’en veux plus, plus et encore plus
Plus d’ardeur dans mon pays
J’en veux plus, plus et encore plus
Plus de joie dans mon pays
J’en veux plus, plus et encore plus
Plus de civisme dans mon pays
J’en veux plus, plus et encore plus
J’en veux plus pour mon pays
Steve A.D. AKLESSO BODJONA
Mon pays revient de loin
Jadis Colonie modèle, mon pays, le Togo, de part ses prouesses et sa politique étrangère résolument tournée vers le bon voisinage, la paix et la résolution pacifique des conflits a été pendant longtemps et surtout dans les années 70-80, un havre de paix.
Lomé, la capitale était le carrefour des grandes rencontres internationales dont celles qui ont le plus fait coulé encre et salive restent sans aucun doute les accords ACP-CEE, aujourd’hui ACP-UE, de LOME I en 1975, LOME II en 1979, LOME III en 1984 et LOME IV en 1989.
Le Togo, mon pays était tout simplement la Suisse d’Afrique, cette Suisse qui donne à toute l’Afrique son sourire, tant il impressionait par sa quote à l’internationale que par sa croissance économique malgré la petitesse de son territoire.
Cette croissance, les vautours vont vite faire de l’enrayer car, en un jour si triste d’un mois on ne peut plus sombre d’une année qui me restera négativement gravée dans l’esprit, très rapidement, la stabilité légendaire de mon pays à donner place à une incompréhension politique et sociale.
L’unité de mon pays s’est éfritée, le bloc compact d’antan s’est fissuré et les oeuvres de tant d’années, de tant de suer et de sang versés ont, en un laps de temps été soufflés.
Mon pays s’est enfoncé et, dans les relations internationales, pendant plus d’une décénie, a été isolé.
Mon pays, même isolé, a quand même conservé ses valeurs et grâces à elles, lentement mais surement, il a refait son chemin non pas sans difficultés mais avec l’ardeur et la détermination de ses filles et fils.
Mon pays a lutté, ses fils se sont battus, ses filles ont sué sang et eau pour le remettre sur les rails du développement et aujourd’hui, le Togo est là, dressé comme pour dire à tous qu’il revient de loin mais qu’il est bien là.
Preuve que son isolement n’était pas juste difficile à vivre pour lui même mais aussi pour tous, pour ses amis, pour les autres pays de la communauté internationale, ils se bousculent aux portent de mon pays. Tous veulent y reprendre ou se faire de la place. Tous veulent y être pour les rencontres sous-régionales, africaines et même internationales et ils en viennent de partout les touristes.
Le progrès est palpable et les bons résultats s’engrangent. Tous le voient mais tous ne le reconnaissent pas encore car en effet, après tant et tant d’année de crise à la fois sociale, politique et économique, beaucoup sinon tout est à refaire et la multitude d’efforts déployés à ce jour se noie quasiment dans le moule du grand bassin de tout ce qui reste encore à faire.
L’on comprend donc que le scepticisme des uns et les critiques des autres ne sont pas dans le fond pour dire que radicalement rien ne va mais beaucoup plus et surtout pour exprimer le désir de voir plus d’actions. Une façon de dire, nous en voulons plus, nous voulons un Togo recontsruit, rayonnant et tout de suite.
Une chose est certaine, mon pays s’est remis debout et a désormais commencé par avancer. Rien ne l’arrêtera et plus vite que ses fils ne le pensent, la longue galère des dernières années ne sera que très vite oubliée.
Mais pour ce faire, il faudra surtout que ses fils et filles, où qu’ils soient entendent son invite de toujours. Moi je l’entends, je l’avais entendu et je l’entendrai toujours.
Mon pays me parle, Mon pays me dit: »Fils vient me bâtir ». Il me rappelle tous simplement les dernières paroles de mon acte de foi, de bravour et de dévouement que j’ai toujours crié et que je crierai vers lui: » Togolais vient bâtissons la cité ».
STEVE BODJONA